Une conférence sur les ondes sismiques a été organisée mardi dernier, le 18 janvier, par l’association CentreScience, à l’hôtel Dupanloup à Orléans.
Dans le cadre de leur prévention, l’association CentreScience organise toutes les semaines, des conférences pour leurs mardis de la Science. Pour ce début d’année, Anne Mangeney a proposé un speech sur les ondes sismiques, a la suite de son projet de recherches.
Cette dernière, est chercheuse à l’Institut Physique du Globe de Paris ainsi que professeur de géophysique à l’Université Paris-Diderot. Elle étudie les ondes sismiques d’origines naturelles. Les ondes sismiques sont des vibrations de la roche terrestre. Elles sont souvent liées aux séismes, mais pas que.
Parmi toutes les causes qui peuvent produire des ondes sismiques, deux en particulières intéressent beaucoup le professeur : les vêlages d’Iceberg ainsi que les glissements de terrain. Des événements naturels si puissant que leurs ondes sismiques peuvent se propager à une grande vitesse et sur de très grandes distances. Les deux seraient chacun capables de faire ressentir leurs secousses à plus de 100 km. De petites secousses me diraient vous, mais assez suffisantes pour être détecté par les sismographes.
Il est donc facile de relever les ondes sismiques que dégagent un vêlage ainsi qu’un glissement de terrain. Mais dans quel but cela nous permettrait-il de mieux comprendre notre planète ? Mais selon la chercheuse, ces ondes sont “des mines d’informations totalement sous-exploitées”. Effectivement, grâce a ds expérience en laboratoire et sur le terrain, des scientifiques ont réussi à construire des modèles mathématique reliant la dynamique de l’événement et les ondes générées. De ce fait, l’analyse d’un signal mesuré peut permettre de déduire le volume de glace (pour les vêlages d’icebergs) et de terre (pour les glissements de terrain) .
Ces modèles mathématiques, qui ont été confirmés par des laboratoires et des observations naturelles, pourraient permettre de mieux anticiper et prévenir les glissements de terrain. Notamment en créant des cartes de risques bien plus précises. Dans le cas des vêlages d’icebergs, ils pourraient aider les climatologues et météorologues à mieux suivre la fonte des glaces et donc, aussi, mieux la prévenir. Le tout, grâce à des données prélevait par des satellites. Ce qui a déjà permis aux scientifiques d’assurer que la moitié des pertes de glaces s’effectue par vêlages.
Donc grâce a ces études d’ondes sismiques, le fait de quantifier les volumes de glaces perdus plus précisément, et ainsi mieux mesurer les effets du réchauffements climatique, et donc prendre de meilleurs mesures pour lutter contre lui.
Une façon d’étudier ces événements naturels et leurs impacts, directs ou indirects, fait échos à la technique d’étude de la gravité pour prévoir les tsunamis. En effet les sismologues se sont rendu compte que les ondes sismiques provoqué par un tremblement de terre au large, provoque une légère perturbations du champ gravitationnel terrestre.
Ce qui est certain, c’est que le milieu de la science terrestre a encore de quoi trembler.